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ENGLISH

As the first round of negotiations on the EU-Tunisia Deep and Comprehensive Free Trade Agreement (DCFTA) have been concluded in Tunis this week, GUE/NGL MEPs and leaders of the Tunisian Popular Front have agreed to work together against this agreement that would undermine human rights in Tunisia.

The DCFTA aims to increase market access and investment opportunities for European companies, establish trade in agriculture, and facilitate neoliberal structural economic reforms in Tunisia.

GUE/NGL and the Popular Front are concerned that the DCFTA, like other free trade agreements, will increase privatisation of public services, undermine the democratic rights of the Tunisian government and citizens, and facilitate further environmental destruction.

GUE/NGL MEPs and are instead calling for a partnership between the EU and Tunisia that puts the interests of the citizens of both places before the profits of European companies and investors. They are also calling for the elimination of Tunisia's foreign debt to Europe, and the return of assets that were stolen by former Tunisian dictator, Ben Ali, and other corrupt leaders who currently reside in Europe.

President of GUE/NGL, Gabi Zimmer, commented: “This free trade agreement in its current form does not take into account the great asymmetry between our economies and does not respect the type of development that the Tunisian people envisage for themselves.”

“This project is a very serious threat to the survival of many Tunisian companies, to peasant agriculture, to the development of the services sector and to the safeguarding and development of public services.”

Ahmed Essaddik, Chairman of Popular Front added: “Tunisia is experiencing an unprecedented period of democratic transformation. However, it still has many obstacles to overcome and must safeguard itself from various dangers. Neoliberal economic restructuring as a result of the DCFTA – on top of similar changes already applied as a result of loans from the International Monetary Fund – may reduce the expectations of the Tunisian people to nothing and destablise the country. This has major security threats, first for Tunisia, and then for Europe. Hence the importance of close collaboration between our two parliamentary groups.”

The European United Left/Nordic Green Left (GUE/NGL) group in the European Parliament includes 52 MEPs from 19 different political delegations and 13 Member States.

The 'Popular Front for the realization of the objectives of the revolution' (Popular Front) is a progressive political alliance in Tunisia, composed of multiple political parties and independents. The Popular Front was formed in 2012 and currently holds 15 out of 217 seats in the Assembly of the Representatives of the People of Tunisia.

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FRENCH

Alors que le premier cycle de négociations de l'Accord de libre-échange approfondi et complet (ALECA) entre l'UE et la Tunisie s'est achevé cette semaine à Tunis, la GUE / NGL et les dirigeants du Front populaire tunisienne ont convenu de travailler ensemble contre cet accord qui saperait les droits de l'homme en Tunisie.

L'ALECA vise à accroître l'accès au marché et les opportunités d'investissement pour les entreprises européennes, développer les échanges agricoles et faciliter les réformes économiques structurelles néolibérales en Tunisie.

La GUE / NGL et le Front populaire craignent que l'ALECA, comme d'autres accords de libre-échange, n'accélère la privatisation des services publics, sape les droits démocratiques du gouvernement et des citoyens tunisiens, et facilite la poursuite de la destruction de l'environnement.

La GUE / NGL et le Front populaire appellent plutôt à un partenariat entre l'UE et la Tunisie qui place les intérêts des citoyens des deux parties au-dessus des profits des entreprises et investisseurs européens. Ils appellent également à l'élimination de la dette extérieure de la Tunisie, et la restitution des biens qui ont été volés par l'ancien dictateur tunisien, Ben Ali, et d'autres dirigeants corrompus résidant actuellement en Europe.

La Présidente du groupe de la GUE / NGL, Gabi Zimmer, a affirmé : « Cet accord de libre-échange ne tient pas compte de la grande asymétrie entre nos économies et ne respecte pas le type de développement que le peuple tunisien envisage pour lui-même.

« Ce projet est une très grave menace pour la survie de nombreuses entreprises tunisiennes, pour l'agriculture paysanne, pour le développement du secteur des services et pour la sauvegarde et le développement des services publics ».

Ahmed Essaddik, Président du groupe Front Populaire, a affirmé pour sa part que : « La Tunisie vit une expérience de transformation démocratique inédite dans son histoire. Mais, elle doit surmonter encore beaucoup d’obstacles et se prémunir de dangers divers. Les restructurations néolibérales de l’ALECA, qu’il faut ajouter à celles du plan du FMI, en application à l’heure actuelle, risquent de réduire les espoirs du peuple tunisien à néant. Une telle perspective comporte aussi des menaces sécuritaires majeures, d’abord pour la Tunisie, mais aussi pour l’Europe. D’où l’intérêt d’une étroite collaboration entre nos deux groupes parlementaires ».

La Gauche unitaire européenne / Gauche verte nordique (GUE / NGL) au Parlement européen comprend 52 députés issus de 19 délégations politiques différentes et de 13 États membres.

Le “Front Populaire pour la réalisation des objectifs de la révolution” (Front populaire) est une alliance politique progressiste en Tunisie, composée de plusieurs partis politiques et indépendants. Le Front populaire a été formé en 2012 et détient actuellement 15 des 217 sièges de  l'Assemblée des représentants du peuple de Tunisie.

 

GUE/NGL Press Contact:
Nikki Sullings  +32 22 83 27 60 / +32 483 03 55 75
Gay Kavanagh +32 473 84 23 20

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