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Following a European Parliament vote on fundamental rights in the EU, French GUE/NGL MEP Marie-Christine Vergiat called for strengthening respect for human rights in the EU. Vergiat stressed how human rights violations have increased due to the financial crisis and the policies of the EU and its member states in dealing with it.
“Article 2 of the Treaties confers not just European, but universal values. Respecting those means ensuring that fundamental rights – the rights of men and women who live on the territory of the EU – are just as well protected as goods and capital. We are sadly far from that,” she said.
Speaking about a right-wing alternative resolution put forward on the issue, Vergiat accused some MEPs, those who are the first to give lessons on human rights to the world, of seeking to empty the contents of the report and asked them to assume their responsibilities and to be consistent.
While this alternative resolution insists that respect for rights is the responsibility of member states, she replied: “We know that governments are responsible, but they must apply all of the provisions of the Treaties and especially those which give meaning to the so-called European dream.”
She added “If fundamental rights are universal, they are also indivisible. This means that economic and social rights must be respected as much as civil and political rights. The report is weak on this point, which is why I introduced some amendments to try to correct that.”
To illustrate her point of view, she quoted significant figures: “from 2008-2012, the percentage of people living below the poverty line increased from 18 to 25%, not to mention the soaring unemployment, especially among young people, in the countries of southern Europe most affected by austerity policies.”
“In times of crisis it is primarily the rights of the most vulnerable that suffer,” she concluded, “and it is their rights that the European right-wing is trying to undermine.”
The report was adopted by 312 votes for and 244 against
The alternative resolution by the EPP was rejected with 205 votes for and 366 against.
Renforcer les droits fondamentaux dans l'UE : une impérieuse nécessité
A l'occasion du vote par Parlement européen du rapport sur les droits fondamentaux dans l'Union européenne présenté par le libéral belge Louis Michel, la députée européenne française GUE / NGL Marie-Christine Vergiat a appelé à renforcer le respect des droits de l'Homme dans l'Union européenne. Elle a souligné que le rapport du Parlement européen et son annexe démontraient, si besoin était, combien les violations des droits dans l'UE ont augmenté en raison de la crise financière et des politiques menées par l'UE et ses Etats membres pour y faire face.
“L'article 2 des Traités consacre des valeurs non pas européennes mais universelles. Les respecter, c’est faire en sorte que les droits des femmes et des hommes qui vivent sur le territoire de l’Union européenne soient aussi bien protégés que les marchandises et les capitaux. Et nous en sommes loin », a-t-elle précisé.
Parlant de la résolution alternative proposée par la droite européenne, Mme Vergiat a accusé ces députés de chercher à vider le rapport de son contenu et leur a demandé d'assumer leurs responsabilités et d'être cohérents, eux qui sont les premiers à donner des leçons en matière de droits de l'Homme au monde entier .
Alors que cette résolution alternative insiste sur le fait que le respect des droits relève de la responsabilité des États membres, elle répond : «Nous savons que les gouvernements sont responsables mais ce qu'il faut, c'est qu'ils appliquent l'ensemble des Traités et surtout ce qui donnait sens au soit disant rêve européen ».
Elle a ajouté que si « les droits fondamentaux sont universels, ils sont aussi indivisibles. Cela signifie que les droits économiques et sociaux doivent être respectés autant que les droits civils et politiques. Le rapport est un peu faible sur ce point en termes d'équilibre, c’est pourquoi elle a présenté des amendements pour essayer de corriger cela. »
Pour appuyer son point de vue, elle a donné un chiffre significatif : ” de 2008 à 2012, le pourcentage de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté est passée de 18 à 25% sans parler du chômage en forte hausse en particulier chez les jeunes des pays du sud de l’Europe les plus frappés par les politiques austéritaires ».
En temps de crise, « ce sont surtout les droits des plus vulnérables qui trinquent » conclut-elle, “et ce sont les exemples en ce domaine que la droite européenne a cherché à effacer”.
Le rapport Michel a été adopté par 312 voix pour et 244 voix contre.
La résolution alternative du PPE a été rejetée avec 205 voix pour et 366 voix contre.