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Grèves dans toute l’Europe, euromanifs anti-austérité… Un désir profond pour un changement radical émerge.

Fabien Perrier
12 December 2013
L'Humanité Dimanche
 

Grèves dans toute l’Europe, euromanifs anti-austérité… Un désir profond pour un changement radical émerge. Le Parti de la gauche européenne (PGE), réuni en congrès à Madrid, veut incarner ces aspirations lors des élections européennes qui auront lieu en mai 2014.

La gauche européenne porte la colère dans les urnes

Ses dix bougies, le Parti de la gauche européenne (PGE) les soufflera à Madrid, du 13 au 15décembre. Le PGE? Un parti né en 2004, encore jeune par rapport aux autres structurés à l’échelle européenne. Le Parti socialiste européen (PSE) est né en 1992, et le Parti populaire européen (PPE), qui regroupe les partis de droite (UMP, CDU, Nouvelle Démocratie…), en 1976, pour ne citer que les deux qui représentent les groupes les plus importants au Parlement européen. Jeune, donc, mais résolument en prise avec le quotidien des Européens. Le fait même que ce 4e congrès du PGE, présidé par Pierre Laurent, se tienne en Espagne, en témoigne. Le pays a été ravagé par la crise, éreinté par les politiques d’austérité appliquées comme remède. Ces politiques semblent être le seul credo des gouvernements européens, bien qu’elles signent «l’échec d’une construction ultralibérale et des réponses “austéritaires”», selon le constat que dresse la première partie du document politique du congrès, «Unir pour une alternative de gauche en Europe».

Unir : le principal enjeu

«Nous voulons débattre des politiques à mener. Nous avons des propositions semblables dans nos partis et nous devons les agencer pour aboutir à une plate-forme électorale, document programmatique pour les élections européennes», explique Maité Mola, vice-présidente du PGE. Du 22 au 25mai, 751 députés européens seront élus par environ 380millions d’électeurs de 28 États membres de l’UE. L’enjeu est de taille: depuis les élections précédentes, en 2009, la situation n’a fait qu’empirer: le chômage, la pauvreté, la précarité ont explosé. La crise est «globale, systémique et de civilisation», affirme ainsi le texte. Or, seuls le PGE et le groupe parlementaire européen GUE-NGL dans lequel il s’inscrit, expriment et incarnent une rupture avec la construction européenne actuelle. Les partis membres représentent une gauche «pleinement décidée à conquérir le pouvoir par le biais des urnes, comme le démontrent Syriza en Grèce ou le Front de gauche en France», explique Philippe Marlière (1). Ce professeur de sciences politiques ajoute: «C’est une gauche qui fait le pari de la radicalité politique (anticapitalisme), tout en s’engageant dans les luttes institutionnelles et sociales du moment.»

Analyse avérée à l’échelle européenne. «Nous voulons un congrès tourné vers la rue, déclare Maité Mola. Depuis 3 ans, nous avons renforcé notre travail avec les mouvements sociaux, les syndicats… Nous voulons construire un rapport de forces.» Un pas de plus sera-t-il franchi? Alors que le PGE a été l’initiateur du sommet alternatif de Bruxelles en 2012, de l’altersommet d’Athènes en 2013, que ses partis membres sont engagés dans les luttes sociales nationales, participeront à ce congrès des responsables de mouvements sociaux, comme les Espagnols contre les expulsions, des syndicats… Et Ignacio Fernández Toxo, Bernadette Ségol, président et secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES).

«L’unité européenne ne peut être fondée que sur la raison démocratique, sur les principes de la démocratie et la solidité de ses valeurs», écrivait en 2010 l’intellectuel Jorge Semprun dans le quotidien espagnol «El Pais». Alors que l’actualité démontre que les dirigeants ignorent cet appel, le PGE entend relever le défi en occupant les terrains des luttes sociales, mais aussi institutionnelles. Et pour atteindre l’objectif, il pourrait se choisir un porte-voix, Alexis Tsipras, chef de file de Syriza. Celui qui a défrayé la chronique en hissant son parti aux portes du pouvoir et qui fait se dresser le poil des partisans de l’austérité pourrait être présenté comme candidat, pour le PGE, à la tête de la Commission. Pour appeler, surtout, à tourner complètement le dos aux politiques menées.

Ses dix bougies, le Parti de la gauche européenne (PGE) les soufflera à Madrid, du 13 au 15décembre. Le PGE? Un parti né en 2004, encore jeune par rapport aux autres structurés à l’échelle européenne. Le Parti socialiste européen (PSE) est né en 1992, et le Parti populaire européen (PPE), qui regroupe les partis de droite (UMP, CDU, Nouvelle Démocratie…), en 1976, pour ne citer que les deux qui représentent les groupes les plus importants au Parlement européen. Jeune, donc, mais résolument en prise avec le quotidien des Européens. Le fait même que ce 4e congrès du PGE, présidé par Pierre Laurent, se tienne en Espagne, en témoigne. Le pays a été ravagé par la crise, éreinté par les politiques d’austérité appliquées comme remède. Ces politiques semblent être le seul credo des gouvernements européens, bien qu’elles signent «l’échec d’une construction ultralibérale et des réponses “austéritaires”», selon le constat que dresse la première partie du document politique du congrès, «Unir pour une alternative de gauche en Europe».

Unir : le principal enjeu

«Nous voulons débattre des politiques à mener. Nous avons des propositions semblables dans nos partis et nous devons les agencer pour aboutir à une plate-forme électorale, document programmatique pour les élections européennes», explique Maité Mola, vice-présidente du PGE. Du 22 au 25mai, 751 députés européens seront élus par environ 380millions d’électeurs de 28 États membres de l’UE. L’enjeu est de taille: depuis les élections précédentes, en 2009, la situation n’a fait qu’empirer: le chômage, la pauvreté, la précarité ont explosé. La crise est «globale, systémique et de civilisation», affirme ainsi le texte. Or, seuls le PGE et le groupe parlementaire européen GUE-NGL dans lequel il s’inscrit, expriment et incarnent une rupture avec la construction européenne actuelle. Les partis membres représentent une gauche «pleinement décidée à conquérir le pouvoir par le biais des urnes, comme le démontrent Syriza en Grèce ou le Front de gauche en France», explique Philippe Marlière (1). Ce professeur de sciences politiques ajoute: «C’est une gauche qui fait le pari de la radicalité politique (anticapitalisme), tout en s’engageant dans les luttes institutionnelles et sociales du moment.»

Analyse avérée à l’échelle européenne. «Nous voulons un congrès tourné vers la rue, déclare Maité Mola. Depuis 3 ans, nous avons renforcé notre travail avec les mouvements sociaux, les syndicats… Nous voulons construire un rapport de forces.» Un pas de plus sera-t-il franchi? Alors que le PGE a été l’initiateur du sommet alternatif de Bruxelles en 2012, de l’altersommet d’Athènes en 2013, que ses partis membres sont engagés dans les luttes sociales nationales, participeront à ce congrès des responsables de mouvements sociaux, comme les Espagnols contre les expulsions, des syndicats… Et Ignacio Fernández Toxo, Bernadette Ségol, président et secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES).

«L’unité européenne ne peut être fondée que sur la raison démocratique, sur les principes de la démocratie et la solidité de ses valeurs», écrivait en 2010 l’intellectuel Jorge Semprun dans le quotidien espagnol «El Pais». Alors que l’actualité démontre que les dirigeants ignorent cet appel, le PGE entend relever le défi en occupant les terrains des luttes sociales, mais aussi institutionnelles. Et pour atteindre l’objectif, il pourrait se choisir un porte-voix, Alexis Tsipras, chef de file de Syriza. Celui qui a défrayé la chronique en hissant son parti aux portes du pouvoir et qui fait se dresser le poil des partisans de l’austérité pourrait être présenté comme candidat, pour le PGE, à la tête de la Commission. Pour appeler, surtout, à tourner complètement le dos aux politiques menées.

Ses dix bougies, le Parti de la gauche européenne (PGE) les soufflera à Madrid, du 13 au 15décembre. Le PGE? Un parti né en 2004, encore jeune par rapport aux autres structurés à l’échelle européenne. Le Parti socialiste européen (PSE) est né en 1992, et le Parti populaire européen (PPE), qui regroupe les partis de droite (UMP, CDU, Nouvelle Démocratie…), en 1976, pour ne citer que les deux qui représentent les groupes les plus importants au Parlement européen. Jeune, donc, mais résolument en prise avec le quotidien des Européens. Le fait même que ce 4e congrès du PGE, présidé par Pierre Laurent, se tienne en Espagne, en témoigne. Le pays a été ravagé par la crise, éreinté par les politiques d’austérité appliquées comme remède. Ces politiques semblent être le seul credo des gouvernements européens, bien qu’elles signent «l’échec d’une construction ultralibérale et des réponses “austéritaires”», selon le constat que dresse la première partie du document politique du congrès, «Unir pour une alternative de gauche en Europe».

Unir : le principal enjeu

«Nous voulons débattre des politiques à mener. Nous avons des propositions semblables dans nos partis et nous devons les agencer pour aboutir à une plate-forme électorale, document programmatique pour les élections européennes», explique Maité Mola, vice-présidente du PGE. Du 22 au 25mai, 751 députés européens seront élus par environ 380millions d’électeurs de 28 États membres de l’UE. L’enjeu est de taille: depuis les élections précédentes, en 2009, la situation n’a fait qu’empirer: le chômage, la pauvreté, la précarité ont explosé. La crise est «globale, systémique et de civilisation», affirme ainsi le texte. Or, seuls le PGE et le groupe parlementaire européen GUE-NGL dans lequel il s’inscrit, expriment et incarnent une rupture avec la construction européenne actuelle. Les partis membres représentent une gauche «pleinement décidée à conquérir le pouvoir par le biais des urnes, comme le démontrent Syriza en Grèce ou le Front de gauche en France», explique Philippe Marlière (1). Ce professeur de sciences politiques ajoute: «C’est une gauche qui fait le pari de la radicalité politique (anticapitalisme), tout en s’engageant dans les luttes institutionnelles et sociales du moment.»

Analyse avérée à l’échelle européenne. «Nous voulons un congrès tourné vers la rue, déclare Maité Mola. Depuis 3 ans, nous avons renforcé notre travail avec les mouvements sociaux, les syndicats… Nous voulons construire un rapport de forces.» Un pas de plus sera-t-il franchi? Alors que le PGE a été l’initiateur du sommet alternatif de Bruxelles en 2012, de l’altersommet d’Athènes en 2013, que ses partis membres sont engagés dans les luttes sociales nationales, participeront à ce congrès des responsables de mouvements sociaux, comme les Espagnols contre les expulsions, des syndicats… Et Ignacio Fernández Toxo, Bernadette Ségol, président et secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES).

«L’unité européenne ne peut être fondée que sur la raison démocratique, sur les principes de la démocratie et la solidité de ses valeurs», écrivait en 2010 l’intellectuel Jorge Semprun dans le quotidien espagnol «El Pais». Alors que l’actualité démontre que les dirigeants ignorent cet appel, le PGE entend relever le défi en occupant les terrains des luttes sociales, mais aussi institutionnelles. Et pour atteindre l’objectif, il pourrait se choisir un porte-voix, Alexis Tsipras, chef de file de Syriza. Celui qui a défrayé la chronique en hissant son parti aux portes du pouvoir et qui fait se dresser le poil des partisans de l’austérité pourrait être présenté comme candidat, pour le PGE, à la tête de la Commission. Pour appeler, surtout, à tourner complètement le dos aux politiques menées.

Ses dix bougies, le Parti de la gauche européenne (PGE) les soufflera à Madrid, du 13 au 15décembre. Le PGE? Un parti né en 2004, encore jeune par rapport aux autres structurés à l’échelle européenne. Le Parti socialiste européen (PSE) est né en 1992, et le Parti populaire européen (PPE), qui regroupe les partis de droite (UMP, CDU, Nouvelle Démocratie…), en 1976, pour ne citer que les deux qui représentent les groupes les plus importants au Parlement européen. Jeune, donc, mais résolument en prise avec le quotidien des Européens. Le fait même que ce 4e congrès du PGE, présidé par Pierre Laurent, se tienne en Espagne, en témoigne. Le pays a été ravagé par la crise, éreinté par les politiques d’austérité appliquées comme remède. Ces politiques semblent être le seul credo des gouvernements européens, bien qu’elles signent «l’échec d’une construction ultralibérale et des réponses “austéritaires”», selon le constat que dresse la première partie du document politique du congrès, «Unir pour une alternative de gauche en Europe».

Unir : le principal enjeu

«Nous voulons débattre des politiques à mener. Nous avons des propositions semblables dans nos partis et nous devons les agencer pour aboutir à une plate-forme électorale, document programmatique pour les élections européennes», explique Maité Mola, vice-présidente du PGE. Du 22 au 25mai, 751 députés européens seront élus par environ 380millions d’électeurs de 28 États membres de l’UE. L’enjeu est de taille: depuis les élections précédentes, en 2009, la situation n’a fait qu’empirer: le chômage, la pauvreté, la précarité ont explosé. La crise est «globale, systémique et de civilisation», affirme ainsi le texte. Or, seuls le PGE et le groupe parlementaire européen GUE-NGL dans lequel il s’inscrit, expriment et incarnent une rupture avec la construction européenne actuelle. Les partis membres représentent une gauche «pleinement décidée à conquérir le pouvoir par le biais des urnes, comme le démontrent Syriza en Grèce ou le Front de gauche en France», explique Philippe Marlière (1). Ce professeur de sciences politiques ajoute: «C’est une gauche qui fait le pari de la radicalité politique (anticapitalisme), tout en s’engageant dans les luttes institutionnelles et sociales du moment.»

Analyse avérée à l’échelle européenne. «Nous voulons un congrès tourné vers la rue, déclare Maité Mola. Depuis 3 ans, nous avons renforcé notre travail avec les mouvements sociaux, les syndicats… Nous voulons construire un rapport de forces.» Un pas de plus sera-t-il franchi? Alors que le PGE a été l’initiateur du sommet alternatif de Bruxelles en 2012, de l’altersommet d’Athènes en 2013, que ses partis membres sont engagés dans les luttes sociales nationales, participeront à ce congrès des responsables de mouvements sociaux, comme les Espagnols contre les expulsions, des syndicats… Et Ignacio Fernández Toxo, Bernadette Ségol, président et secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES).

«L’unité européenne ne peut être fondée que sur la raison démocratique, sur les principes de la démocratie et la solidité de ses valeurs», écrivait en 2010 l’intellectuel Jorge Semprun dans le quotidien espagnol «El Pais». Alors que l’actualité démontre que les dirigeants ignorent cet appel, le PGE entend relever le défi en occupant les terrains des luttes sociales, mais aussi institutionnelles. Et pour atteindre l’objectif, il pourrait se choisir un porte-voix, Alexis Tsipras, chef de file de Syriza. Celui qui a défrayé la chronique en hissant son parti aux portes du pouvoir et qui fait se dresser le poil des partisans de l’austérité pourrait être présenté comme candidat, pour le PGE, à la tête de la Commission. Pour appeler, surtout, à tourner complètement le dos aux politiques menées.

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